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La fabrication additive présente des atouts indéniables en support à la conception et à la réalisation instrumentale pour des systèmes d’observations fixes ou embarquées. La montée en puissance de ces moyens de fabrication permet d’en envisager l’utilisation sur un nombre d’applications croissantes et pour des conditions d’observations de plus en plus larges. Par ailleurs les nouvelles méthodes de conception et les outils associés qui émergent permettent de profiter pleinement de ces nouveaux procédés de fabrication.

L’apparition de ces nouveaux outils de conception et fabrication permettent de considérer de nouveaux cycles de réalisation produit, pouvant simplifier certaines phases de prototypage, voire considérer la fabrication directe de pièces fonctionnelles.

L’expérience acquise des laboratoires depuis quelques années tirant profit de ces nouvelles méthodes avec différents matériaux illustre le potentiel de ces moyens et permet de commencer à en identifier certaines limites. Elles ont montré des apports spécifiques pour différentes phases de projet depuis l’analyse conceptuelle, jusqu’à la réalisation et duplication de modèles opérationnels. Cette session des AEI aura pour objectif de partager expériences et pratiques pour la réalisation d’instruments de terrain, embarquées, ou destinée à de grandes structures d’observation. Les posters présentés durant cette session pourront concerner les différentes phases de conception, réalisation, assemblage et tests des instruments.

 

Animateurs de la session : Pierre Kern

Date et heure de la session : 01 juillet 2022 09:20-12:30

Format : Cette session est constituée deux présentations invitées, de présentations flash des posters, puis d'une période d'échange devant les posters.

 

Présentation invitée #1 :

Samuel KENZARI (Institut Jean Lamour)

Quand la fabrication additive peut apporter une nouvelle dimension aux objets…

La fabrication additive (FA) permet de transformer les matériaux en des objets souvent libres de contraintes géométriques, ce qui constitue un intérêt majeur dans beaucoup de secteurs applicatifs. La volonté d’étendre les possibilités de la FA vers l’impression 4D est également très forte. La quatrième dimension est souvent attribuée à la science-fiction, mais quand il s’agit de l’explorer dans le domaine de l’impression d’objets en trois dimensions (3D), cela ouvre des perspectives très prometteuses pour de nouvelles applications technologiques. Pour qu’un objet imprimé en 3D développe tout son potentiel 4D, il doit être constitué de matériaux informés (intelligents, programmables) permettant le contrôle dans le temps de son évolution fonctionnelle (forme, propriétés physiques, chimiques…). C’est d’ores et déjà d’actualité puisqu’il est possible d’ajouter cette 4ème dimension aux objets imprimés et de modifier leur comportement via des stimuli externes. Cela se traduit par la faculté d’un objet d’apparence inerte à s’activer… à prendre vie sous nos yeux comme par magie !

Nos objets du quotidien pourraient-ils être ‘4D’ dans un futur proche ? Nous verrons, au travers d’un état de l’art et de quelques preuves de concepts récentes, que cela devient progressivement une réalité palpable ouvrant de nouvelles perspectives applicatives...

 

Présentation invitée #2 :

Gilles CHALUMEAU (LPC2E)

Impression 3D des LOAC (Light Optical Aerosol Counter)

La démocratisation des imprimantes 3D, donc de la fabrication additive, a permis une évolution rapide de la conception et l’évolution de l’instrumentation scientifique.

En effet cette méthode a permis d’élaborer des formes, jusqu’ici, impossibles ou très difficilement réalisables. Autre atout d’importance est que le coût de fabrication est très faible comparé à un usinage conventionnel ou numérique.

Dernier point résultant des deux précédents est que cela permet aisément de faire des essais, des tests à coûts réduits facilitant ainsi l’évolution de l’instrument, par exemple, une optimisation en masse pour du matériel embarqué.

Nous donnerons un retour d’expérience sur l’utilisation de la fabrication additive au sein du LPC2E pour la construction des capteurs LOAC (Light Optical Aerosol Counter), ceci sera illustré par différentes maquettes et prototypes disponibles lors de la présentation.

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